Stade GLC Nongo : Ces révélations de Bouba Sampil qui interrogent
« Au moment où on disait que Nongo n’était pas homologué, Nongo pouvait recevoir les matchs », ce sont les propos du président de la Fédération Guinéenne de football Bouba Sampil.
Comme annoncé, en début de semaine, le président de la Fédération Guinéenne de football Bouba Sampil était devant les hommes de médias ce samedi 5 avril 2025 afin d’évoquer son bilan d’un an de gestion à la tête de la fédération guinéenne de football.
Ce grand oral, organisé par le service des Sport de la RTG, a permis au patron du football guinéen d’évoquer plusieurs sujets qui concernent sa gestion du football. Au cours de ce débat, Bouba Sampil a évoqué la situation du stade Général Lansana Conté de Nongo. Cette enceinte de 50.000 place, peine aujourd’hui à recevoir les matchs. Ce qui prive le Syli national d’évoluer à domicile.
Pourtant, ce stade dans un passé récent, recevait les matchs internationaux grâce à l’effort du groupe SAM-GBM, qui a avait mis les moyens pour le rendre opérationnel. Malheureusement, pendant la gouvernance du Conor, il a arrêté de recevoir les rencontres à la demande de la CAF d’après celui-ci. Une information balayée d’un revers de la main par le président de la Fédération.
Selon Bouba Sampil, le GLC était bel et bien disponible à être approuvé par la confédération africaine de football. Mais dû à des divergences dans le football, on voulu combattre une personne au détriment de la nation. « Moi quand j’attaque Antonio, je le fais de façon comique. Sinon sur le cas par exemple du stade Nongo, au moment où on a dit que Nongo ne pouvait pas recevoir des matchs, Nongo pouvait bien recevoir les matchs. Mais par rapport aux divergences dans le football, ceux qui combattaient Antonio, n’ont pas voulu que ça se fassent. Concernant la question des vestiaires, moi, je suis allé sur plusieurs stades notamment, l’Ouganda, le Congo, les vestiaires sont à l’opposé de la tribune officielle ». A-t-il martelé. Des révélations, qui sont d’une extrême gravité, suscite des interrogations. Pourquoi priver toute une nation à cause d’une personne ? Le Conor avait une main noire derrière cette situation ? Ce sont autant de questions qui méritent d’être élucidés pour le bonheur des amoureux du football.
Après cette sortie, le gouvernement devrait interpeller ces personnes afin de comprendre réellement, l’implication de chacun dans cette affaire. Par la faute de ces agissements, tout un pays est privé de voir évoluer leur équipe à domicile. Comme pour dire, que les acquis ont été piétiner par la faute des règlements de compte.
Lance Koivogui