C’est parfois paradoxal quand le destin trace certains chemins dans la vie d’un être. Il devient difficile et voir impossible de trouver des explications cohérentes, pour ces genres de phénomène. C’est, le cas de l’actuel locataire de teminetaye, la grande maison de notre football.
Il y a de cela un an, le football guinéen rentrait dans une nouvelle phase de reconstruction, à travers les élections organisées pour enfin élire un nouveau bureau exécutif. Celui-là même qui s’occuperait des véritables maux qui rongent notre football. Malheureusement, l’espoir tant venté, s’est noyé dans les berges de l’océan Atlantique. Par le fait d’un amateurisme chronique à tous les niveaux.
Pourtant, celui qui s’est autant réclamé comme le véritable sauveur d’un navire qui a toujours tangué d’après ses dires, dirige actuellement cette instance, dans une incohérence totale. Il se retrouve, au centre d’une vindicte populaire orchestrée par son incompétence à gérer le football guinéen.
Pour un petit rappel, de ma mémoire de jeune journaliste, jamais le football guinéen n’a connu, une dégringolade aussi aiguë dans sa gestion. De l’équipe senior, espoir, Junior, cadette en passant par les clubs, le constat révèle un profond malaise. Une asphyxie totale, qui plongent les footeux dans un désarroi indescriptible.
La situation est chaotique, a telle enseigne qu’un désamour s’est installé entre le peuple et son équipe nationale. Au lieu d’en prendre conscience, on s’exécute dans des invectives à travers une milice médiatique créée et entretenue, par le contribuable affecté pour le développement du football de notre pays. Des rédactions parallèles mises en place dans le but de mettre un discrédit sur certains acquis déjà obtenus il y a quelques années.
La Guinée, est presque éliminée dans toutes les compétitions majeures. Une première dans l’histoire de notre football. Aucune réforme de base pour solidifier l’avenir du sport roi. Avec une direction technique amorphes, déconnecté du monde moderne. Sous le regard impuissant des membres du comex complice de l’autoritarisme de son guide suprême. Une administration à l’image de ses occupants. Entre, voyage de luxe et dépense excessive, le président se plaît à revendiquer un résultat positif. Alors que les faits sont incontestables et ne souffrent d’aucune ambiguïté.
Des millions de dollars, sont engloutis dans les campagnes de propagande pour asseoir un empire à la dérive. Pendant ce temps, les fédérations les plus sérieuses avancent dans le silence avec résilience. Et se positionnent à un niveau important sur le continent.
Il est désormais temps de se rendre à l’évidence que le chemin qu’on emprunte, ne fait pas bon ménage avec le développement du football.
Lance Koivogui
